Le numéro deux des casinos en France, le groupe Partouche, souhaite conquérir le marché japonais, lequel est toujours en phase de construction. En effet, il semblerait que Partouche fasse actuellement partie intégrante d’un consortium qui veut lancer un méga complexe de loisirs avec casino intégré. D’après nos informations, même si Partouche n’aurait pas un rôle d’investisseur, il exploiterait tout de même l’établissement en question.
Groupe Partouche veut sécuriser sa place sur le futur marché japonais des casinos
Le groupe Partouche, deuxième exploitant de casinos sur le marché français derrière Barrière, voit toujours plus grand à l’international. La société qui gère déjà plusieurs établissements portant son logo en Suisse, en Belgique et en Tunisie souhaite désormais être partie prenante du futur marché japonais des casinos, lequel a été annoncé il y a quelques années et qui devrait être opérationnel à compter de 2025.
Tandis qu’à l’heure actuelle le pays du Soleil-Levant ne compte aucun casino en tant que tel — uniquement des salles de Pachinko, des machines à sous hybrides qui s’apparentent à des flippers —, il serait question de faire construire des complexes de loisirs dans certaines régions spécifiques du Japon où des casinos, hôtels, restaurants, centres de congrès et boutiques seraient intégrés. « Le coût total des différents projets atteint plusieurs milliards de dollars. En ce qui concerne les casinos, on table sur des superficies capables d’accueillir entre 3 000 et 5 000 machines à sous et 200 tables de jeux. À titre de comparaison, notre Pasino d’Aix-en-Provence ne contient que 200 tables de jeux. », explique le président du directoire de Groupe Partouche, Fabrice Paire.
Le numéro deux des casinos en France s’est associé à une entreprise japonaise
La société tricolore dirigée par Patrick Partouche — le président du conseil de surveillance serait d’ailleurs fortement actif dans l’élaboration du projet japonais —, s’est associé à Pixel Companyz, une firme nippone cotée à la bourse de Tokyo qui est spécialisée dans le développement de technologies (notamment la production d’énergie solaire, la création de supports informatiques et la conception d’outils de divertissement), mais aussi à TTL Resorts, entreprise de conseil auprès de prestataires touristiques.
« L’objectif n’est pas d’investir. L’objectif est d’exploiter un casino Partouche au sein d’un resort de calibre international. Nous souhaitons apporter notre expertise et notre savoir-faire dans la gestion de casinos. », confie Fabrice Paire. Rappelons cela dit que les autorités japonaises recherchent une société qui a fait ses preuves à l’étranger. Et à ce jour, rien ne prouve que Partouche soit de taille face au gratin des casinos… Malgré tout, le groupe français a une carte à jouer : Las Vegas Sands a jeté l’éponge à cause de la crise sanitaire, Wynn Resorts, qui doit aujourd’hui limiter ses frais, ne souhaite plus s’engager. Et si le Covid-19 était profitable à Partouche ?
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