La Société Française des Casinos, qui exploite 3 casinos et l'enseigne la tête dans les nuages, vient de publier ses résultats de 2010.
Après une année 2009 difficile pour les groupes de loisirs et les propriétaires de casinos terrestres, 2010 annonce un avenir plus radieux pour la société française des casinos (SFC). Et c'est le chiffre d'affaires de l'activité casino qui tire vers le haut les activités du groupe avec une croissance de 4% (comparé à 1,2% de croissance pour le groupe).
La bonne nouvelle est surtout une croissance de 50% de l'EBITDA, qui démontre la profitabilité opérationnelle du groupe. Une manoeuvre comptable de dépréciation d'éléments incorporels (goodwill) a cependant handicapé le résultat. Cet ajustement purement comptable n'ampute pas le compte de trésorerie.
A propos de la SFC : 80% de son chiffre d'affaire provient des casinos de Gruissan (Aude), Chatel Guyon (Puy de Dome) et Port la Nouvelle (Aude). Touché de plein fouet par le ralentissement de l'économie et de l'interdiction de fumer dans les casinos, la capitalisation boursière du groupe a été divisé par 4 en 3 ans.
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