La Conférence International sur les Risques et le Gambling a eu lieu récemment à Las Vegas et a levé des interrogations concernant les jeux en ligne et son manque de progression. Beaucoup d'experts de l'industrie et lobbyistes ont discuté en particulier des législations fédérales aux Etats-Unis.
Des régulations trop indépendantes les unes des autres ?
Selon un ancien politicien, il n'y a pas assez de responsables de loteries et de responsables tribaux des jeux en ligne parmi les personnes influentes de l'industrie, alors que ces derniers sont justement des éléments influents et importants.
Mark Breitling, un ancien régulateur du Nevada, a révélé que 50% des joueurs s'étant enregistrés sur le site de poker récemment ouvert au Nevada (Ultimate Poker) proviennent de l'intérêt des casinos terrestres. Sa compagnie, qui opère ce site de poker en ligne, chercherait des partenariats potentiels pour une licence à Atlantic City, ce qui permettrait à Ultimate Poker de s'étendre sur le marché du New Jersey.
Une partie des intervenants pense enfin que l'industrie devrait être régulée à un niveau national. Ou tout du moins qu'il peut être dommageable pour l'industrie que chacun des états procède à sa propre régulation et « s'entête » en prenant des initiatives propres.
Discussion autour de la protection du joueur
Mark Griffiths, directeur de l'unité de recherche internationale des jeux, a évoqué 2 programmes de protection des joueurs, Mentor et Neccton. Ces programmes permettent aux joueurs d'évaluer si leurs habitudes de jeux deviennent dangereuses (mais sur quels critères...?). Ces programmes peuvent aussi envoyer des messages quand les niveaux de mises et/ou de temps passé dépassent les niveaux prédéfinis.
Il se dit septique sur le fait que ces programmes ne confrontent pas assez le joueur pour le protéger. En effet, on aurait du mal à croire qu'un simple message d'avertissement suffisent à prévenir quelqu'un qui s'enferre de façon malsaine dans le gambling.
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