En Juillet, quelques 3000 résidents des îles Matsu ont voté pour permettre aux casinos d'opérer légalement sur leur territoire. La vie des 7000 personnes vivant dans ce paradis terrestre risque de changer prochainement...
Un investissement d'environ $2 milliards
Leurs votes ont été clairement influencés par les promesses du businessman Bill Weidner, qui s'est engagé à construire non seulement un nouveau casino, mais aussi un lieu de villégiature de classe mondiale pour touristes.
Le projet comprend également un agrandissement de l'aéroport, un pont de 3 km qui va relier les deux îles principales de Matsu et une université destinée à former une partie des 5000 personnes nécessaires au fonctionnement des installations.
Mais la partie qui a vraiment convaincu les habitants de ce lieu est le paiement mensuel de 80.000 nouveaux dollars Taiwanais 5 ans après l'ouverture du casino... N'achetez pas tout de suite vos billets d'avions au vue de ce chiffre impressionnant, cela équivaut à "seulement" 2666 dollars américains. Les résidents des îles Matsu semblent en tout cas convaincu par ces promesses et on les comprend... Comme on dit Bill Weidner leur a vendu du rêve.
Le côté "sombre" du projet...
"Bien sûr que j'ai voté pour" précise une autochtone, "Avec tout cet argent, comment aurais-je pu faire autrement ?". Un autre témoigne: "Nous ne pouvons pas encore savoir si cela sera bénéfique ou non pour nous", "Il y a des pour et des contre dans ce projet".
Certains natifs des îles craignent les répercutions sur l'environnement et ont peur que leur cadre de vie soit dénaturé. Ils se méfient aussi de ce que le jeu d'argent en général peut apporter de mauvais, comme les drogues mais surtout ce qui est lié au crime organisé.
Ce projet fait partie d'un effort global pour satisfaire l'insatiable appétit des gambleurs chinois. Rappelons que le jeu est interdit en Chine, sauf dans l'ancienne colonie portugaise Macau. Là-bas, de richissimes joueurs chinois et des accros aux machines à sous misent des milliards de dollars chaque année.
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