Apercu de l'état de santé des casinotiers français, La Société Française des Casinos vient de publier ses chiffres pour le premier trimestre 2011.
La Société Française des casinos vient de publier ses résultats pour le premier semestre de 2011. Bien que le chiffre d'affaires progresse de 0.3% à 6.45 millions d'euros et que le résultat opérationnel courant soit quasi à l'équilibre, le groupe affiche un résultat net négatif de plus d'un million d'euros (un million de plus que l'année dernière).
Le groupe demeure néanmoins optimiste sur ses perspectives de croissance à moyen et long-terme et a confiance que le plan de continuation présenté début juillet portera ses fruits.
Ces résultats décevants font échos à ceux du groupe Partouche publiés fin Juin, qui affichent eux aussi un recul du résultat net, bien que positif (de 6 millions à 4 millions sur les premiers semestres 2010 et 2011).
A propos de la Société Française des Casinos
Pour les non-initiés, contrairement à ce que le nom pourrait suggérer, il ne s'agit pas de la société qui chapeaute les casinos française (La faible capitalisation boursière vient le prouver). La SFC (ex la tête dans les nuages) est un une société qui exploite trois casinos, des centres de jeux et des hôtels.
Malgré un exercice 2010 qui fût marqué par une légère progression du produit brut des jeux, 2011 s'annonce plus difficile. Pour information, la SFC est coté sur Euronext Paris.
La fermeture prématurée de 200pourcentpoker.fr
Il y a un an, la Société Française des Casinos avait souscrit avec 19 autres actionnaires à 200%Poker.fr, une nouvelle salle de poker en ligne agréée par l'ARJEL et qui malgré ses modestes ambitions, a du fermer officiellement ses portes. Le site s'appuyait pourtant sur un réseau de 40 casinos terrestres affiliés, et sur une base de client qui ne s'est pas laissé séduire préférant rejoindre les pokerstars.fr, winamax.fr ou betclic.fr.
La faible participation (moins de 7%) ne devrait heureusement pas affecter le groupe outre mesure, même s'il s'agit d'une perte sèche.
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