L'Equateur, pays d'Amérique Latine de 14 millions d'habitants grand comme la moitié de la France, va fermer l'ensemble de ses casinos terrestres.
Alors que la tendance mondiale est plutôt à l'ouverture et la régulation des jeux d'argent (que ce soit en ligne ou en dur), l'Equateur va a contre courant de l'Asie et l'Europe. Le président socialiste Rafael Correa, élu en 2006 puis réélu en 2009 lors d'élections anticipées avait mené un référendum à propos de la question des jeux d'argent auprès de ses concitoyens. Et la réponse fut claire : il faut fermer les casinos terrestres.
La douzaine de casinos que compte le pays n'aurait plus que 6 mois (au lieu des 2 ans initialement prévus) pour fermer leurs établissements et mettre à la porte les 3200 salariés du secteur. Le gouvernement a cependant prévu un plan de reconversion aux employés du secteur du jeu.
Apercu de la cordillère des Andes, en Equateur.
La fermeture des casinos va-t-elle nuire au tourisme ?
Selon certains observateurs, la fermeture des casinos aura un impact très limité sur les revenus liés au tourisme. Les voyageurs se rendant en Equateur n'ont par exemple pas le profil des joueurs Chinois se rendant à Macao ou Singapour. La majorité de la clientèle des casinos était locale (particulièrement les metis, qui aspirent à une vie "occidentale").
Les jeux d'argent et l'Amérique Latine..
De manière générale, les sud-américains ne sont pas réputés pour être de grands joueurs, fortement influencés par la morale chretienne. Le Brésil par exemple, sur lequel beaucoup ont misé, n'est pas (encore ?) un pays "ouvert" aux jeux d'argent et le poker n'a pas connu un réel engouement malgré l'effervescence mondiale. Le seul jeu réellement populaire est le Bingo.
Le Costa Rica est une exception et on y trouve de nombreuses machines à sous (à San José, la capitale) et le siège de nombreuses sociétés de casinos en ligne. Pokerstars y avait par exemple son siège.
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