Atlantic City dans le New Jersey est un peu la petite sœur de Las Vegas, autre lieu des Etats-Unis où les casinos sont légions et où le jeu fait partie de la vie de ses quelques 40.000 habitants. Il y a probablement plus de machines à sous que d’habitants dans la ville.
Taux de chômage record de 12%
Le nombre de demandeurs d’emplois a doublé depuis quatre années, faisant d’Atlantic City la quinzième ville la plus touchée aux USA. La ville abrite 12 casinos qui emploient en tout plus de 55.000 personnes.
Mais le turn-over et les suppressions de poste sont devenus une habitude. Pour cause la baisse de l’activité des jeux d’argent depuis la crise, en 5 ans, les revenus des casinos sont passés de 5.5$ milliards à un peu plus de 3$ milliards, soit presque moitié moins… ! Les droits des travailleurs du jeu sont de plus en plus bafoués et comme le témoigne Robert McDevitt, président d’un syndicat, en parlant du casino Revel : « ses travailleurs n’ont aucun droit, c’est tout juste comme bosser au McDonald’s. »
Un changement dans l’approche au travail
La ville spécialisée dans les jeux de casino est en train de vivre des temps difficiles. Les travailleurs de longue date ont de plus en plus de mal à trouver des casinos qui les embauchent de façon honnête, ou juste qui les embauche tout court…
La plupart des contrats maintenant sont des contrats de 3 à 5 ans au mieux, et ce sont les jeunes qui sont ciblés (car moins chers à payer), laissant les travailleurs plus âgés sur la paille… Cinthya McNeal se plaint de cette situation, malgré son expérience de croupière depuis 20 ans : « J’ai l’impression que mon expérience ne me sert plus à rien et je refuse d’être payée comme à mes débuts. »
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