Un jury de Los Angeles a condamné le créateur de "Girls Gone Wild", Joe Francis à payer $40 millions dans l'affaire de diffamation qui l'opposait au magnat de casino Steve Wynn. Au départ la sentence était de 20 millions, puis elle a enflé en dommages et intérêts pour atteindre 40 millions de dollars.
$40 millions de pertes pour le diffamateur
Le procès a duré quatres jours et ni Wynn, ni Francis n'étaient présents lors du verdict. L'avocat du milliardaire avait demandé la somme de $12 millions pour réparation des dommages subis. Il a pu récolter bien plus.
Joe Francis racontait, à qui voulait l'entendre, que Wynn l'avait menacé de mort dans un email au sujet d'une dette de jeu, ce qu'aurait vu le légendaire producteur de musique Quincy Jones.
Wynn a donc poursuivi Francis pour diffamation en expliquant que les allégations étaient fausses et que sa réputation avait été sérieusement entachée. Il est clair que 40 millions ca aide pour s'en remettre.
Une affaire qui pourrait coûter bien plus
Pendant le procès, Joe Francis a décrit les emails envoyés par Wynn dans une interview donnée à Good Morning America. D'après joe, ce dernier aurait écrit: "Je vais le frapper derrière la tête avec une pelle et l'enterrer au milieu du désert". Et il ajoute: "J'avais peur pour ma vie. Il a été très clair dans sa volonté de me tuer."
Malheureusement, les choses se sont compliquées quand Quincy Jones a certifié qu'il n'avait jamais vu d'email de la sorte provenant de Steve Wynn. Francis a avoué par la suite n'avoir jamais clairement vu ce genre d'email lui non plus, mais juste aperçu... Il va donc faire appel de la décision.
Le créateur de Girls Gone Wild pourrait même perdre plus dans cette histoire. En effet l'homme qui vaut $150 millions risque de voir la facture des dommages et intérêts encore grimper (On parle d'une somme allant jusqu'à 60 millions...!)
Steve Wynn qui pèse lui $2,5 milliards, va prendre l'argent quel que soit la somme mais ne compte pas le garder. "Tout ce que je gagnerai ira à l'association des femmes battues et à celle des soldats gravement blessés"
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