L'article qui suit est l'histoire de Clotilde Breube, l'histoire d'une femme dont les grands patrons de l'industrie des jeux préféreraient se passer.
Clotilde Berube réclame actuellement près de 10 millions de dollars à Loto-Quebec, l'opérateur de jeux de hasard du Québec. Son histoire, c'est celle d'une joueuse accroc qui a dépensé plus de 2 millions de dollars dans le jeu et qui se demande pourquoi les gouvernements acquiescent ces pratiques.
Berube a sa réponse à la question : "Ils ont besoin de tellement d'argent qu'ils ne savent plus quoi faire". Elle dénonce les pratiques des casinos et autres maisons de jeux tirant profit des personnes malades du jeu.
Aujourd'hui, Berube vit dans un appartement fournit par les services sociaux, bien loin de sa maison à Sand Hill ou elle vivait avec son mari et ses enfants.
Lorsqu'elle rencontre son mari, ils n'ont pas beaucoup d'argent mais amassent années après années une jolie fortune en rénovant des propriétés qu'il rachetait puis revendait avec un profit.
Tout allait bien jusqu'en 1996, année ou son mari se suicide. Berube sombre alors dans une profonde dépression et le casino est devenu un échappatoire à sa souffrance, comme un moyen de provoquer la chance. On l'a alors accueilli comme une VIP dans le casino d'Ottawa, ou elle se sentait appréciée et loin des malheurs de sa famille.
Berube a vite quitté son travail pour jouer tous les jours de 11h du matin à Minuit. Elle jouait, souvent fortement alcoolisé, des montants très élevés. Elle s'est coupée complètement de son fils, qui aujourd'hui, ne veut plus lui parler. Elle s'est finalement résignée à intégrer un centre de désintoxication et affronter la vérité en face.
Cette histoire tragique montre, comme tout, les dérives des excés. Les jeux d'argent ne sont pas plus terribles qu'autre chose. Ils ne doivent simplement pas être consommé à haute dose et doivent rester un loisir !
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