William Hill et Amaya Gaming en discussion pour une possible fusion de 6$ milliards

Julien E.
Julien E.
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Amaya Gaming et William Will ont confirmé ce week-end être en discussion sur une possible fusion qui créerait une entité de 6$ milliards. Celle-ci serait capable d'être performante à la fois sur le marché live avec les milliers de boutiques de paris de Hill en Grande-Bretagne, mais aussi sur le marché digital grâce à Amaya Gaming et sa présence sur les casinos en ligne et le poker (via Pokerstars).

Une fusion win-win ?

Les firmes William Hill et Amaya Gaming sont similaires en termes de taille et de valeur sur les marchés. La fusion serait une fusion « d'égaux » selon les deux parties. Mais Amaya Gaming étant très légèrement en-dessous de William Hill, ce serait ce deuxième qui engloberait officiellement le premier.

William Hill recherche l'année dernière un moyen d'accentuer sa position sur le marché des jeux d'argent en ligne. Très présent sur le marché live en Grande-Bretagne, il peine à tenir la distance sur internet, à cause d'une concurrence intense. Le marché britannique détient certains des plus gros bookmakers en ligne et assiste à de nombreuses fusions comme celle de Paddy Power et Betfair ou l'alliance entre Gala Coral et Ladbrokes.

En 2015, Hill a essayé de racheter la firme 888 Holdings, sans succès. Cette année, le même 888, soutenu par Rank Group, a essayé de racheter Hill, sans succès non plus.

S'allier avec Amaya Gaming lui permettrait de se démarquer dans ce vertical si lucratif. Amaya Gaming est à la base un spécialiste des jeux de casino en ligne, même s'il n'est pas au top du marché dans ce secteur. En revanche, il a racheté en 2014 le leader du poker en ligne mondial Pokerstars pour un peu moins de 5$ milliards. Pokerstars propose également des paris sportifs avec sa plateforme BetStars.

Si William Hill recherche une amélioration de sa force sur le digital, Amaya Gaming désire également se diversifier et ne plus compter uniquement (ou presque) sur Pokerstars.

Instabilité pour les deux firmes

L'accord qui semble convaincant pour les deux parties est néanmoins tâché de quelques zones d'ombre et de doute. En effet, la direction des deux firmes connaît de sérieuses perturbations, avec le PDG de William Hill, James Henderson, parti suite aux résultats en ligne décevants, et celui d'Amaya Gaming, David Baazov, parti également suite aux accusations de délits d'initiés, pour lesquels il est toujours poursuivi.

A noter qu'Amaya Gaming pourrait également écoper d'une amende de 870$ millions aux Etats-Unis à cause du rôle de Pokerstars dans le pays avant le black friday. Pokerstars opérait illégalement sur le marché américain avant 2011 et est donc poursuivi par un juge du Kentucky dans cette affaire.  

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