Les tentatives de triche aux jeux de casino se multiplient partout dans le monde. Ainsi, à Singapour, la police a arrêté un Malaisien de 45 ans appartenant à un syndicat du crime. Ce dernier a vraisemblablement utilisé un dispositif électronique afin d’enregistrer les cartes distribuées lors d’une partie de baccarat au mythique casino Marina Bay Sands. Le tricheur pourrait être condamné à sept ans de prison ainsi qu’au paiement une amende de 100 000 €.
Un homme arrêté pour triche au baccarat au Marina Bay Sands
Le 08 juin dernier, un Malaisien âgé de 45 ans a été interpelé dans son pays par la police royale de Malaisie afin d’être remis aux autorités singapouriennes le jour-même. L’arrestation de l’individu est liée à une enquête qui a débuté le 24 décembre 2022 et qui fut menée par la Casino Crime Investigation Branch, une unité rattachée au Criminal Investigation Department de Singapour.
Dans le cadre de ladite enquête, l’individu inculpé ainsi qu’un Taïwanais de 27 ans ont été mis en examen. Lors d’une perquisition, la police a saisi des jetons de casino d’une valeur de plus de 520 000 $, des téléphones portables ainsi que de l’argent liquide. Il a été attesté que les deux individus avaient triché au jeu 7 Up Baccarat, une variante du baccarat justement proposée au Marina Bay Sands.
Jugé devant le tribunal le 09 juin 2023, le plus âgé des deux hommes a été accusé de triche — un délit peu anodin en Malaisie et à Singapour —, ainsi que de participation à un complot visant à escroquer un établissement de jeu, en vertu de l’article 171 (1 et 5) de la loi de 2006 baptisée Casino Control Act, et de l’article 109 du Code pénal de 1871. À noter que le Malaisien est passible d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas sept ans ainsi que d’une amende ne dépassant pas 103 500 €.
Un appareil électronique pour enregistrer les cartes tirées par le croupier
Tandis que la police de Singapour a déclaré qu'elle « continuerait à prendre des mesures sévères contre les personnes impliquées dans la criminalité des casinos, quel que soit leur rôle, et qu'elle veillerait à ce qu'elles soient soumises à la loi avec la rigueur la plus stricte », peu d’informations ont été divulguées concernant les modalités de triche du Malaisien et de son compère taïwanais.
Tout ce que l’on sait à ce jour, c’est que l’accusé qui a triché aux tables de baccarat s’est servi d’un appareil électronique qui lui permettait de mémoriser les cartes distribuées par le croupier lors des parties précédentes. Par ce moyen, l’escroc arrivait sans doute à anticiper les prochaines cartes, de façon totalement illégale.
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