L’ARJEL a posté son compte rendu de l’année 2018 et a constaté les mêmes tendances des deux derniers bilans. En clair, la hausse de l’activité des jeux d’argent en ligne en France est stable et continue. Comme pour l’exercice 2017, les trois secteurs - Paris sportifs, paris hippiques et poker - ont enregistré une progression.
Les paris sportifs en ligne profitent de la Coupe du Monde
La Coupe du Monde est l’événement sportif de l’année. La mouture 2018, qui a vu la victoire de la France, a été du pain béni pour les opérateurs de paris sportifs en ligne puisque pour la première fois, le Produit Brut des Jeux a été supérieur aux PBJ des autres autres secteurs réunis.
La progression sur l’année précédente est de 56%, pour un total de 3,9€ milliards de mises. La Coupe du Monde a grandement contribué à la hausse mais le marché semble bien installé dans une logique haussière malgré cet événement, puisque le quatrième trimestre a également été dynamique.
Le poker en ligne continue sa progression
Le poker en ligne a longtemps été le vilain petit canard des jeux en ligne français. Depuis le début d’année 2018, différents marchés européens ont mergé avec celui de la France et ont permis une croissance longtemps attendue. 4,2€ milliards ont été misées durant l’année, soit une hausse de 15% sur 2017.
L’ARJEL estime qu’il faut continuer à rassembler de nouveaux marchés - en plus du portugais, de l’espagnol et de l’italien - pour assurer une croissance durable.
Les paris hippiques en ligne gardent la cadence
Les paris hippiques en ligne, comme le poker, conservent la dynamique de l’année 2017 en étant de nouveau haussier. Les joueurs ont misé un peu plus d’1€ milliard et leur nombre a augmenté de 12% en 2018.
Conclusion de l’ARJEL
L’ARJEL est donc satisfaite de l’année écoulée et apprécie la croissance globale du marché. Pour autant, elle estime qu’une « certaine fragilité subsiste » au niveau de l’assiette fiscale. Les opérateurs sont encore taxés de façon trop importante et inappropriée, ce qui empêche une réelle variété quant aux choix proposés aux joueurs.
L’ARJEL précise aussi que les dépenses moyennes des joueurs a été plus faible en 2018 qu’en 2017, ce qui est certainement dû au fait que la Coupe du Monde a attiré de nombreux joueurs occasionnels, qui ont misé sur certains matchs mais n’ont pas maintenu les mises sur l’ensemble de l’année.
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