Suite au braquage de deux casinos à quelques jours d'intervalle dans le Nord de la France, au casino de Saint Amand et de Dunkerque, retour sur les méthodes de sécurité utilisées par les casinos.
Selon un article paru sur le site internet de la Semaine dans le Boulonnais, les casinos sont devenus des proies trop faciles pour les braqueurs. Les malfrats ont moins de mal à braquer un casino que de faire sauter un distributeur de billet, faire un casse dans un supermarché ou braquer un fourgon blindé. Et ces opérations leurs rapportent autant, voir plus.
En effet, les casinos en dur n'ont jusqu'à présent pas de quoi faire peur aux braqueurs : aucun garde du casino n'est armé. Georges Tranchant déclare d'ailleurs à ce sujet être favorable à un port d'armes pour le personnel de sécurité. Ce discours est nuancé par de nombreux directeurs de casino qui estiment que cet armement engendrera une spirale de violence qui peut avoir des dommages collatéraux lourds.. Mieux vaut en effet laisser passer les braqueurs que de s'y opposer en jouant au cow-boy et menacer la sécurité des clients.
Afin d'éviter ces braquages, les casinos préfèrent donc la méthode la plus simple : éviter de susciter l'appétit des brigands en évitant d'utiliser des espèces. Les casinos, comme les clients, utilisent de plus en plus de chèques et de virement bancaire. Le seul problème reste avec les joueurs de poker : ils sont nombreux à avoir la culture du cash et lors d'un tournois, une somme importante est stockée dans les coffres. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé à Saint Amand la semaine dernière.
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