Comme annoncé à la fin 2014, la firme Caesars Entertainment Operating Corp (CEOC) pourrait se mettre en faillite cette semaine, à moins d’un changement majeur. La société qui opère une cinquantaine d’hôtels et casinos aux Etats-Unis et en Angleterre semble être prête à mettre en place ce qu’elle craignait. Les raisons de cette faillite sont évidemment la dette colossale du groupe.
La pression des créanciers sur Caesars
Depuis quelques années, Caesars ne parvient pas à générer des bénéfices suffisants pour remonter la pente et accuse des pertes de plus en plus importantes chaque année.
Malgré les ventes de certains de ses biens pour se détacher du rouge (notamment à Atlantic City et Londres), Caesars doit se rendre à l’évidence et accéder aux demandes de ses créanciers. De nombreux intérêts convergent vers Caesars et les entités qui ont investi de l’argent dans cette structure demandent depuis de longs mois une mise en faillite afin de récupérer leur argent, ou au moins une partie de cet argent.
La société emploie près de 68.000 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 8.5$ milliards. Si ce colosse venait à tomber, les dommages collatéraux seraient énormes.
Le manque à gagner de Macau
Il y a quelques années, beaucoup d’opérateurs casinos ont connu des difficultés, mais ont su rebondir grâce à leurs investissements à Macau.
Le problème pour Caesars est qu’il n’a pas eu l’autorisation de trouver un projet dans la capitale du jeu, ni donc de trouver des sources de revenus supplémentaires.
Des structures comme le Las Vegas Sands réalisent maintenant l’essentiel de leurs revenus en Asie. Wynn Resorts a aussi pu développer ses activités et bénéfices grâce à cette destination de jeux.
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