Tout récemment, un mini scandale a éclaboussé l’industrie des jeux de casinos en ligne. Celui-ci provient de Caesars interactive qui a envoyé des promotions de casino à un ensemble de joueurs s’étant auto-exclus par le passé.
Un acte éthiquement moyen
Les autorités du New Jersey ont attribué la première amende de ce type après que Caesars ait envoyé des mails promotionnels à plus de 250 joueurs s’étant auto-exclus des jeux d’argent en ligne.
Ces mails ont été envoyés entre le 16 février et le 28 mai.
Il s’agit du premier scandale de ce type depuis le lancement des jeux en ligne au New Jersey. Pour l’occasion, Caesars a écopé d’une amende de 10.000$.
Sachant que le groupe a généré des revenus live et en ligne de 8.56$ milliards et qu’il est assis sur une dette de plus de 24$ milliards, cette amende est symbolique et s’apparente à se faire taper sur les doigts avec une règle, ni plus ni moins.
La question concernant cette affaire est de savoir si Caesars a envoyé intentionnellement des mails à des joueurs à risques ou si cela faisait partie d’un mailling global et que les destinataires n’ont pas été vérifiés avant l’envoi.
Sheldon Adelson doit se frotter les mains
Voilà qui devrait ravir Sheldon Adelson, l’ardent défenseur des faibles et des opprimés. En effet, celui-ci milite depuis le lancement des jeux de casino en ligne aux Etats-Unis contre le développement du poker en ligne, et par extension des nombreuses formes de jeux d’argent en ligne.
Avec cette dernière affaire, Caesars a été par ses actes dans le sens du casinotier milliardaire.
Sheldon Adelson est en effet en véritable campagne contre les jeux en ligne. Son crédo est qu’il veut protéger les mineurs et les personnes à risques financièrement.
Il affirme qu’on ne peut pas tout vérifier sur internet, que l’âge ou encore l’identité sont facilement falsifiables ou contournables. La vérité est que les casinos terrestres demandent moins de preuves aux joueurs que les casinos en ligne.
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