Dana White, patron de l’UFC, accusé d’une dette de jeu de 25 millions de dollars

Julien E.
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Dana White, patron de l’UFC, accusé d’une dette de jeu de 25 millions de dollars

Le PDG de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, devrait près de 25,2 millions de dollars au groupe Red Rock Resorts (NASDAQ : RRR) en dettes de jeu impayées, selon une source anonyme citée par Casino.org. Certains évoquent même un montant pouvant grimper jusqu’à 50 millions de dollars, lié à des crédits qui lui auraient été accordés pour jouer au baccarat et au blackjack à hautes mises dans le Red Rock Casino Resort de Summerlin (Nevada).

Contactée fin août, la direction de Red Rock Resorts n’a pas répondu à la demande de commentaire.

Des paris XXL

Dana White n’est pas étranger aux coups d’éclat dans les casinos. En juin, il aurait empoché 1,2 million de dollars au baccarat au Fontainebleau. Plus tôt dans l’année, il s’était vanté d’avoir gagné près de 26 à 27 millions de dollars en seulement trois mois au Caesars Palace.

Mais les revers existent aussi : en juillet, des rumeurs sur les réseaux sociaux faisaient état d’une perte de 8 millions de dollars dans un casino non identifié. D’autres témoignages évoquent une sortie précipitée d’un établissement après une mauvaise série à une table VIP de baccarat.

Des dettes… mais pas un problème ?

La question qui intrigue désormais : Red Rock cherchera-t-il réellement à faire payer White ? Le dirigeant entretient en effet des relations personnelles étroites avec les frères Fertitta, Frank et Lorenzo, respectivement président-directeur général et vice-président de Red Rock Resorts.

Ces derniers doivent une partie considérable de leur fortune à White : ils avaient acquis l’UFC en 2001 pour 2 millions de dollars et l’ont revendu quinze ans plus tard pour 4 milliards, avant de céder leurs dernières parts en 2017 lors d’une valorisation à 5 milliards. Aujourd’hui, la fortune de Frank Fertitta est estimée à 3,7 milliards de dollars, largement dopée par l’essor de l’UFC.

Autrement dit, la dette supposée de White représente une somme dérisoire au regard des bénéfices engrangés grâce à lui. Et même si elle atteignait 50 millions, cela représenterait moins de 1 % de la capitalisation boursière de Red Rock (6,29 milliards de dollars).

Un joueur mal vu des casinos

Connu pour son goût du risque, Dana White a reconnu qu’il était persona non grata dans de nombreux casinos de Las Vegas, à l’exception notable du Caesars Palace et du Red Rock. MGM (Bellagio) et Fontainebleau ont déjà accepté ses mises, mais il fait partie des rares joueurs misant six chiffres par main.

Pourtant, son profil n’inspire pas confiance aux opérateurs : dans le jargon des jeux, White est qualifié de « shortstop », un joueur qui parie de très grosses sommes sur quelques mains seulement, puis quitte la table dès qu’il enchaîne quelques victoires rapides.

Entre exploits spectaculaires, dettes colossales et relations personnelles avec les magnats de Las Vegas, la réputation de Dana White dans le monde du jeu est à l’image de son style à l’UFC : brutale, imprévisible et parfois controversée.

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