L’entreprise française de développement de jeux vidéo Atari, dont le siège est basé à Paris, a annoncé travailler sur un crypto-casino qui sera bientôt disponible via la plateforme de réalité virtuelle interactive et open-source Decentraland, laquelle utilise une crypto-devise, le MANA, monnaie permettant d’acheter des LAND, des sortes de parcelles de terrain virtuelles. Vous n’y comprenez rien ? Laissez-nous éclairer votre lanterne.
Un crypto-casino Atari sur un terrain mis à disposition par Decentraland
L’application Decentraland est une plateforme de réalité virtuelle dont le code source est totalement ouvert et qui est à mi-chemin entre des jeux vidéo tels que Minecraft et Sim City, le tout saupoudré d’une fine couche de blockchain et de crypto-monnaie. En effet, Decentraland utilise le MANA, une monnaie virtuelle qui permet à ses utilisateurs d’acheter des LAND, des terrains virtuels. Ainsi, via Decentraland, on peut construire tout ce que l’on veut grâce à l’Ethereum (ETH), un protocole d'échanges décentralisés permettant la création par les utilisateurs de contrats intelligents et mutuels.
Il faut dire qu’Atari, société devenue française en 2003, a l’ambition de se faire une place de choix sur le secteur des crypto-monnaies. Atari, qui s’est fait connaître avec des jeux vidéo de plateforme tels que PONG, a quelque peu changé de bord en se lançant dans la monnaie virtuelle, la firme ayant même créé sa propre crypto-devise : l’Atari Token en octobre 2020.
Aussi Atari compte-t-il proposer un Las Vegas 100 % virtuel aux utilisateurs de Decentraland. Ce casino construit sur un terrain loué sur Decentraland pendant une durée de deux ans fera la part belle à l’adresse et proposera des jeux sur le thème d’Atari. Les joueurs pourront notamment y gagner le token natif de Decentral Games (DG) en jouant avec le MANA, le DAI ou l’Atari Token, au choix.
Frédéric Chesnais : « Je crois fermement à la blockchain »
Fin 2020, le PDG d’Atari, Frédéric Chesnais, avait déjà confié tout son intérêt pour les crypto-monnaies et les token non-fongibles (NFTs). « Je crois fermement à la blockchain, je pense que cette technologie est bien partie pour durer », avait-il déclaré.
Frédéric Chesnais avait également fait part de son projet de rendre les objets de collection numériques plus dynamiques et accessibles au travers d’un grand nombre de jeux et d’applications. En 2021, force est de constater qu’Atari cible ouvertement le marché en plein essor des tokens non-fongibles. Après tout, la société ne s’est-elle pas déjà associée au projet de blockchain Enjin (ENJ) afin de lancer plusieurs NFTs ? Ledit partenariat devrait d’ailleurs permettre à d’autres développeurs de lancer leurs propres jeux blockchains sous la marque déposée Atari, par l’intermédiaire d’accords de licence.
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