La dernière gagnante de la loterie Powerball – la loterie la plus importante aux Etats-Unis et au monde – a obtenu le droit légal de garder son anonymat et ne pas révéler au public être la détentrice du jackpot monstre de 560$ millions attribué le 6 janvier 2018. Normalement, elle est contractuellement forcée à révéler son identité et apparaître publiquement mais un juge a statué que cela entraînait trop de risques par rapport à sa propre sécurité.
Se révéler au grand public comporte des risques
Son anonymat aurait pu ne pas être respecté mais la gagnante du mega jackpot de 560$ millions a décidé de ne pas tomber dans le piège de la « célébrité » après avoir remporté son gain. Il a en effet été prouvé que les gagnants de mega loterie avaient tendance à regretter leurs gains pour différentes raisons.
L’une des plus évidentes est le fait que le regard et le comportement des proches ont tendance à changer. Additionnellement, le propre regard du gagnant peut être biaisé et celui-ci peut se convaincre que les gens se comportent différemment, alors que cela peut ne pas être le cas.
Mais ce qui a motivé la gagnante dans sa quête de l’anonymat est les risques physiques encourus par les nouveaux millionnaires. Beaucoup d’entre eux ont en effet été attaqués par des voleurs sans scrupules, cambriolés, etc. Il était donc impensable pour elle de prendre ce genre de risques, d’autant qu’elle avait l’intention de distribuer une partie de l’argent à des associations et œuvres de charité.
L’anonymat avait mal commencé
Les choses avaient mal commencé puisque la gagnante avait d’abord renseigné son nom au dos du ticket, pensant que le règlement du Powerball l’exigeait. Il s’avère qu’il n’y a pas règle de la sorte pour le Powerball, en revanche les lois sur les loteries au New Hampshire (d’où est originaire la gagnante) exigent de révéler le nom, le lieu de résidence et le montant remporté.
Après avoir parlé à son avocat, elle a réalisé qu’elle n’était pas contractuellement forcée à le faire et qu’elle pouvait contester sa déclaration. A la place, elle aurait pu renseigner le nom d’une personne de confiance pour que celle-ci retire les gains pour elle.
C’est la raison pour laquelle elle a porté l’affaire devant les tribunaux et le juge Charles Temple l’a autorisé à ne pas se déclarer publiquement. Outre le harcèlement probable, celle-ci prend aussi le risque de se faire voler ou arnaquer.
« La Cour n’a aucun doute sur le fait que révéler l’identité de la gagnante pourrait entraîner pour elle de gros risques de harcèlement, demandes et d’autres situations non-désirées. »
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