Le Danemark s'ouvre aux jeux d'argent en ligne

Julien E.
Julien E.
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Suivant l'exemple de l'Italie, de la France et de l'Espagne, le Danemark vient de recevoir le feu vert de la Commission Européenne pour l'ouverture des jeux d'argent en ligne.


Après plusieurs allers-retours et modifications du texte de loi, le Danemark a fini par faire approuver son projet d'ouverture des jeux d'argent et de hasard en ligne. A partir du 1er Janvier 2012, ce petit pays scandinave qui compte plus de 5 millions d'habitants verra débarquer les Bwin, Pokerstars et autres Betclic Casino.

Aperçu d'un canal de Copenhague, la capitale du Danemark.

Copenhague

Les grandes lignes de l'ouverture Danoise

A quoi ressemble le projet Danois ? Quels seront les jeux de hasard autorisés ? La Danish Gambling Authority autorisera tous les jeux de casino que l'on retrouve dans les casinos terrestres (et même plus) : paris sportifs (mutuel, à cote fixe et betting exchange), le poker, blackjack, roulette, machines à sous, backgammon et le bridge. Le Bingo et les paris hippiques (turf) resteront un monopole d'Etat.

Les deux grandes surprises ce sont bien sur l'ouverture des "betting exchange", alors qu'ils avaient été refusé sur le marché français. C'est donc Betfair (et Bernard Arnault avec ses 10% du groupe) qui doit être content. D'ailleurs, Martin Cruddace, responsable de la branche concernant les affaires "légales", a déclaré que le Danemark était "l'exemple parfait de ce à quoi devait ressembler une régulation moderne partout en Europe". Rien que ca.

L'autre nouvelle de taille et vous l'aurez noté, c'est l'ouverture des jeux de casino. Après l'Italie, c'est un nouveau pays de l'UE qui s'est penché sur le sujet. Il y a fort à parier que les législateurs français considèrent fortement cette option dans les mois à venir..

La Taxation des jeux au Danemark

Le projet de taxation des jeux d'argent en a fait bondir plus d'un, mais pas ceux que vous pensez.. Ce sont en effet les 6 casinos terrestres que compte le pays qui sont montés au créneau en criant à la concurrence déloyale. Les jeux en ligne seront en effet taxés à 20% du Produit Brut des Jeux (Gross Gaming) alors que les activités en dur le sont jusqu'à 75%. Concernant les "skill games" l'imposition sera même moins élevé.

Les défenseurs des casinos terrestres basent leur argumentaire sur le fait qu'une taxation aussi faible en ligne va conduire inévitablement à une augmentation de la dépendance au jeu. Ce à quoi répondent les magnats des jeux en ligne qu'ils doivent avoir une structure de coûts faibles étant donné la concurrence "globale" que crée Internet.

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