Le gouvernement russe a bloqué des noms de domaine (sites) localisés entre les frontières du pays ou à l'extérieur et a réaffirmé sa volonté de lutter contre l'offre illégale de jeux d'argent en ligne. Parmi les noms de domaines se trouvent des gros poissons de l'industrie comme 888Poker, Ladbrokes ou bwin.party.
Poutine veut en finir avec l'offre illégale
Plus de douze sites de jeux ont été fermés par les autorités, incluant des casinos en ligne et des bookmakers. Une fois bloqués, les sites ont rejoint la prestigieuse liste noire des services russes.
Les jeux d'argent sont illégaux en Russie, à part pour les quatre régions que sont Kaliningrad, Azov-City, Altai Krai et Primorye. Ces régions autorisent les casinos terrestres mais aucun lieu en Russie ne permet à ses habitants de jouer en ligne.
« Selon la loi, les citoyens russes sont interdits de participer à des jeux d'argent ou de loteries sur le sol russe, même sur internet. » a déclaré le ministre des Finances.
Mais ce n'est pas suffisant pour empêcher les Russes de jouer sur des sites de jeux. Ceux qui peuvent aller sur la version .com de Pokerstars par exemple se rendent compte du nombre impressionnant de joueurs russes assis aux tables. Et Pokerstars est loin d'être le seul site. C'est pourquoi Vladimir Poutine a récemment soutenu un nouveau texte de loi qui empêchera les banques de procéder à des transactions financières entre joueurs russes et sites de jeux.
Une légalisation n'est pas exclue
C'est donc une mauvaise nouvelle pour les joueurs russes, au premier abord. Car on peut aussi penser que le fait de vouloir bloquer tous les sites illégaux est une façon de « nettoyer » le marché avant de le légaliser. Dans un but de légalisation des jeux en ligne, le pays doit d'abord assainir l'offre illégale, pour ensuite pouvoir délivrer des licences d'opérateurs.
La Russie est un pays qui compte plus de 140 millions d'habitants et qui représente un marché potentiellement très important.
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