Le rat du loto condamné à partager les gains du Powerball avec ses collègues

Julien E.
Julien E.
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Un gagnant de loterie résidant en Australie a été condamné à partager 16,6$ millions avec ses collègues, tout du moins ce qu'il reste des gains. Gary Baron était chauffeur de poids lourd à Victoria et faisait partie d'un groupe de joueurs (15 incluant lui-même) qui avait l'habitude de jouer ensemble à la loterie Powerball. Mais en 2014 quand le gain de 16,6$ millions tombe, Baron, alors en charge des tickets, décide de ne rien dire à ses collègues et de jouir seul de cette fortune.

Surnommé le rat du loto par les tabloïds

Gary Baron était celui qui était en charge de déposer les tickets qu'il avait en commun avec ses collègues. En 2014, le Powerball permet au groupe d'encaisser 16,6$ millions.

Plutôt que de partager la bonne nouvelle, il décide de quitter son travail et s'achète une BMW M4 à 200,000$. Dans la foulée, il fait également l'acquisition d'une nouvelle maison à 600,000$. Il commence alors une nouvelle vie avec sa copine et ancienne collègue Janette McConnell, tout en prenant soin de rester anonyme auprès du grand public.

« Je n'arrive pas y croire. Je n'ai pas besoin d'autant d'argent, c'est trop pour moi. Je vais partager cet argent avec ma famille. Je suis sûr que cela ne changera pas façon d'être […] J'adore être dans l'eau donc je me suis acheté un bateau et un jet ski, et mes enfants me réclamaient le nouvel iPhone 6 donc ils peuvent l'avoir maintenant, et je vais peut-être les gâter avec une voiture chacun. » déclare-t-il en octobre 2014 aux responsables Powerball.

Démasqué, il partage les miettes

Quelques jours après le gain, les collègues-joueurs de Baron commencent à être suspicieux lorsque ils entendent que le jackpot de 50$ millions a été touché et partagé entre trois joueurs (16,6$ millions chacun) et que l'un d'entre eux réside à Victoria. En outre, Tatts – la société géant le Powerball – envoie une bouteille de champagne en guise de félicitations à Gary Baron, sauf que l'adresse est celle de son ancien lieu de travail et que la bouteille est réceptionnée par l'un de ses collègues lésés.

Se sentant démasqué, Baron se justifie en jurant que le ticket gagnant a été acheté personnellement, en dehors du groupe de paris. Personne n'y croit.

Le groupe décide de lancer une action en justice pour récupérer leurs dus gains. Après plus de deux ans, le juge a déclaré qu'ils avaient en effet droit à l'argent, Baron devra donc partager les gains avec ses « collègues ». Malheureusement pour eux, il s'est écoulé plus de deux ans de dépenses et la somme qui sera partagée sera loin des 16,6$ millions. Le tribunal n'a pas révélé les chiffres exacts mais le groupe devra probablement se partager à peine ¼ de cette somme, en étant optimiste.

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