Le premier opérateur de paris en ligne français est finalement sorti de l'ombre et a abordé sa première conférence de presse majeure en France. Elle montre que Betlic Everest est confiant sur l'avenir.
Une façon de rassurer sur la santé du groupe
Le groupe a connu une restructuration importante et la plupart des dirigeants historiques et un bon nombre des effectifs ont été licenciés. C'est une des raisons qui explique pourquoi le leader français a été plutôt discret durant ces douze derniers mois.
Une telle tournure d'évènement devrait donc être considérée comme un signe positif de la part de la société et devrait assurer aux deux ex monopoles de ne pas perdre trop de parts de marché. Nous verrons certainement avec le temps si la santé financière et économique de Betclic Everest est saine ou non.
Stéphane Courbit, propriétaire de Betclic Everest Group
Les différentes parts du marché français
Sur ce front, PMU a montré qu'il était tout à fait capable de s'adapter. Certains prédisaient qu'il deviendrait le leader incontesté des paris sportifs et hippiques d'ici les 5 prochaines années. En parallèle, la Française des jeux, peu combative, ne semble pas réellement prête à protéger son monopole des loteries.
Après la régulation des jeux en ligne en France et la consolidation du marché, il n'existe plus que 5 à 6 opérateurs se battant pour se démarquer. La course au profit et pour certains à la survie est désormais bien lancée...
Et même si le gouvernement français semble montrer peu d'intérêt à ce secteur, excepté lorsqu'il s'agit de récupérer les taxes salvatrices, le passage à une taxation basée sur le produit brut des jeux (PBJ) semble être en bonne voie. Mais il est très difficile de savoir si cela sera réellement bénéfique pour les joueurs et pour le marché dans son ensemble.
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