L’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy rejoint le conseil d’administration du groupe Barrière, qui n’est autre que le numéro un des casinos dans l’Hexagone. En effet, dans une interview qu’il a accordée au journal Le Figaro, le président du groupe Barrière, Dominique Desseigne, a expliqué que l’ancien président de la République siègerait au comité stratégique. Il faut dire que Nicolas Sarkozy, qui jouissait d’une certaine aura à l’international lors de l’exercice de ses fonctions, peut permettre à Barrière de davantage se développer en dehors des frontières tricolores.
L’énergie, l’expertise et l’aura de Nicolas Sarkozy
Depuis le cinglant revers qu’il a subi lors de la primaire de droite en 2016, Nicolas Sarkozy semble s’être éclipsé de la scène politique. Mais loin du regard des plus curieux, l’ex-chef de l’État demeure toujours aussi actif que par le passé, notamment dans la sphère du privé. En effet, après avoir rejoint le conseil d’administration de la chaîne hôtelière Accor en 2017, l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine a décidé d’intégrer le conseil d’administration du groupe Barrière, du moins on lui a proposé.
En effet, tandis que le groupe se questionne encore sur le renouvellement de son mandat d’administrateur, le président du groupe Barrière, Dominique Desseigne, se réjouit d’accueillir Nicolas Sarkozy au sein de son comité stratégique : « Pouvoir tirer profit des compétences de Nicolas Sarkozy est une véritable chance pour nous. Sa connaissance des enjeux stratégiques à l’international, ses compétences et son énergie sont hors du commun. De plus, aux côtés du groupe Accor, Nicolas Sarkozy a déjà démontré qu’il était passionné par les métiers de l’hôtellerie, un secteur dont les enjeux sont mondiaux », a déclaré le président du groupe Barrière.
Un choix stratégique pour booster la présence à l’international
Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière, mais aussi propriétaire du fameux Fouquet’s Paris (le plus réputé des quelques cent-vingt restaurants et bars qu’il possède), de pas moins de dix-sept hôtels de luxe et de trente-quatre casinos (dont six en dehors de l’Hexagone) compte sur l’expérience et le dynamisme de Nicolas Sarkozy pour faire rayonner l’image de Barrière à l’étranger. Pour ce faire, il compte également sur le dévouement de son fils Alexandre Desseigne, âgé de 32 ans, qui s’est vu octroyer de nouvelles fonctions au comité exécutif.
En effet, le fiston de la famille est désormais directeur général de l’hôtellerie et de la restauration, lui qui dirige déjà la transformation du groupe. Beaucoup de travail en perspective ! Rappelons que les principaux concurrents de Barrière, notamment Partouche (qui a investi une partie de son capital pour construire des établissements de jeux en Afrique) mais aussi Joa (qui a lancé le jeu des alliances européennes entre casinos, notamment avec des partenaires belges) nourrissent les mêmes ambitions que le numéro un des casinos en France.
0 COMMENTAIRE