Comme vous le savez, Sheldon Adelson a encore exprimé son opposition pour les jeux d'argent en ligne aux Etats-Unis. Ce qui pourrait presque s'apparenter à une phobie de la part du milliardaire a suscité de nombreuses oppositions de la part de certains acteurs de l'industrie, dont des membres du gouvernement du New Jersey.
Ray Lesniak s'oppose à Adelson
Le sénateur Ray Lesniak, qui a œuvré pour la libéralisation du marché des jeux en ligne, a clairement contesté le nouveau combat d'Adelson. Il a annoncé avoir alerté chaque membre clé de l'industrie sur la tentative d'interdiction de cette forme de jeux par le magnat de casinos terrestres. Il les met en garde sur le fait qu'une interdiction coûterait des emplois à l'état, sans compter le manque à gagner niveau taxes et impôts.
« Nous avons déjà donné l'autorisation légale pour les jeux d'argent en ligne au New Jersey et les organismes de réglementation de l'état ont fait un bon travail dans l'examen et l'autorisation des licences pour les opérateurs de jeux. Vouloir imposer une interdiction fédérale pour ces jeux serait une catastrophe économique pour le New Jersey. »
« Adelson a commencé une campagne pour interdire les jeux en ligne au New Jersey, ce qui risque de coûter des milliers d'emplois, des milliards de dollars de pertes pour les casinos d'Atlantic City et des centaines de millions de manque à gagner pour le trésor du New Jersey. »
Le sénateur du New Jersey critique l'action du milliardaire
C'est après que le ton se durcit pour le sénateur, prenant directement à parti le propriétaire du Las Vegas Sands dans plusieurs déclarations.
« Mr Adelson, vous devriez vous attaquer aux domaines où les jeux d'argent peuvent être néfastes, notamment les impacts négatifs de certaines loteries. Les intermédiaires vendent des billets de loterie juste en face de logement sociaux. Vous devriez mettre vos milliards à profit pour aider les gens à trouver des emplois correctement rémunérés ou des formations adéquates, ou encore pour soutenir le financement de l'éducation scolaire. »
Il finit en critiquant ardemment le gouverneur de New York, qui a changé d'avis sur les jeux en ligne suite aux pressions d'Adelson sur certains gouverneurs.
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