Dans sa course à la présidentielle, Donald Trump a pour le moment pu principalement compter sur sa fortune personnelle, estimée à plusieurs milliards de dollars. Mais alors que les dépenses deviennent de plus en plus importants, il accepte désormais de l'argent extérieur (il a d'ailleurs annoncé un projet casino à Vegas).
Cela tombe bien puisque Sheldon Adelson a enfin fait son choix sur le candidat qu'il veut voir élire : ce sera Donald Trump. Le propriétaire du Las Vegas Sands – qui est connu pour injecter des millions dans les campagnes politiques – a annoncé avoir débloqué 100$ millions pour permettre à Trump d'accéder à la présidence.
Trump accepte les millions d'Adelson
En politique, tout est affaire de financement. Sheldon Adelson fait partie des personnes qui ne veulent pas rester en dehors de la politique. Pour être sûr d'avoir une influence sur les décisions futures du pays, celui-ci décide à chaque élection d'apporter ses millions et de supporter tel ou tel candidat.
Cette année, c'est Donald Trump, actuel leader du camp républicain, qui a été choisi pour porter les idées d'Adelson. Selon le New-York Times, le milliardaire va injecter 100$ millions. Contrairement à l'année 2012 où le couple Adelson avait donné 93$ millions à l'ensemble des candidats républicains, les 100$ millions iront quasiment intégralement à Trump. La décision du choix du candidat était plus difficile cette année à cause du nombre important de candidat.
Adelson ou la haine des jeux en ligne
Rappelons qu'Adelson est le principal opposant au développement des jeux d'argent en ligne aux Etats-Unis. Après avoir annoncé être prêt à dépenser tout ce qu'il faudra pour faire passer l'interdiction, il tente de faire revenir au goût du jour le Restoration of American Act, qui interdirait les jeux en ligne comme c'était le cas il y a quelques années. Depuis 2013, trois états américains ont autorisé les jeux d'argent en ligne : le Nevada, le New Jersey et le Delaware.
Adelson a également récemment racheté le plus gros journal du Nevada, le Las Vegas Review Journal, pour un montant de 140$ millions (bien au-dessus de sa valeur réelle). Adelson a déjà fait le ménage au sein de la rédaction et évincé ceux qui voulait faire un vrai travail de journaliste en parlant objectivement de leur nouveau patron ou de certains sujets sensibles.
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